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Dix questions avec Goundo Diop
12/07/2013 Estrella Sendra. Londres



L’année dernière, j’ai eu le plaisir de connaître pas seulement une jolie personne, mais une artiste extraordinaire. Elle s’appelle Goundo Diop, artiste plasticienne, styliste e infographiste multimédia. Goundo Diop, 30 ans, a vécu tout sa vie à Dakar. Lors d’une visite au Centre Culturel Blaise Senghor à Dakar, où je suis allée pendant mon stage avec le journal sénégalais Le Soleil, j’ai fait la connaissance de son travail « L’espoir », où l’artiste s’adressait au jeunes qui, mal-informés, décident de quitter le Sénégal et chercher leurs avenir à l’autre côté.

E.S.:  Quand est-ce que tu as commencé a faire de la peinture?
G.D.: Depuis tous petite j’ai été attirée pas la création. Je suis autodidacte et c'est en 2003 que j’ai commencé a côtoyer certaine artiste. Après, en 2008, j’ai fait ma 1er exposition collective.
E.S. : Quelles son tes sources de motivation?
 G.D.: Je suis motivée par mon entourage. Je vis dans une famille très modeste et les difficultés que j'ai vu mes parents traverser tout au long de ma vie ne sont pas là pour me détruire, mais pour m'aider à réaliser mon plein potentiel. Et je suis motivée par leur courage car ils n'ont jamais baissé leurs bras.
E.S. : C'est qui ou quoi qui t'inspire?
Je suis inspirée par la société.  Comme vous le savez, nous tirons notre inspiration sur ce qui nous entours et sur tout par la jeunesse. J'ai vu que les jeunes de nos jours ne savent plus quoi faire de leur vie et la plus partie n'ont pas la maturité de commencer par le commencement. Ils veulent tous bruler les étapes et ils risquent de ce retrouver sans rien.
E.S.: Dans ton travail, tu mélange beaucoup la femme, la nature, et la référence à l'autre côté. Quelle est la relation parmi tous les trois éléments?
G.D.: La relation qui les unie est que la femme est la mère de l’univers, et je me dis en tant que femme qu’on peut bâtir un monde meilleur, et aussi qu’il vaut mieux de se préparer pour l'autre côté, par ce que on ne sait pas ce qui nous attend la-bàs.
E.S.: Pourquoi c'est-il important de parler de migration dans l'art?
G.D. : Je n'ai que mes pinceaux pour m'exprimer et donner mon avis, mon idée et mon opionion de vue sur la migration clandestine.
E.S: Dans ton travail, il-y-a-t-il un message particulière dirigé aux jeunes sur l'immigration?
G.D. : Ça me fait mal de voir nos frères sacrifier leur vies pour un voyage sans retour, parce que c’est de la suicide ce qu’ils font. S’ils partent tous, qui va rester ici pour cultiver notre terre, aider en cas d’urgence, assister et accompagner la famille dans les meilleurs moments? Je me dis qu'on peut réussir où l’on soit. Il suffit de croire et d'avoir un peu de volonté.
E.S.: Comment tu fais pour faire connaitre ton travail?
G.D.: En faisant des expositions un peu par tout à Dakar. Je viens de faire ma 2ème édition ‘ART ET MODE’ le 29 juin 2013 et je compte sur faire voyager mon travail à travers  le monde.
E.S.: Tu travail sur quoi en ce moment?
G.D.: Maintenant je me prépare pour ma prochaine édition ‘ART et MODE’.
E.S. : Pourquoi est-ce que tu aimerais participer dans le documentaire Témoignages du Suñu Gal?
G.D. : Tout d'abord c'est un plaisir de participer à ce documentaire Témoignages du Sunu Gal. Ça nous permet en tant que jeunes de dire nos pensées et apporter notre contribution pour le développement de notre pays, et aussi pour faire réfléchir les jeunes, et leur faire comprendre qu'où que tu sois tu peux construire ton nid.


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